Le jeudi 17 novembre, nous avons rencontré Tamara Al Samerraei pour qu’elle nous parle de ses œuvres. Tamara est une artiste originaire du Koweït, pays qu’elle devra quitter par la suite à cause de divers conflits politiques ; elle s’installera alors à Beyrouth (capitale du Liban) où elle obtiendra un diplôme d’art à l’université Américaine Libanaise en 2002.
Elle est en résidence à La Rochelle depuis un mois et demi seulement et retournera à Paris d’ici quelques semaines ; son exposition aura lieu à partir du 2 décembre pendant 15 jours.
Tamara Al Samerraei est passionnée d’art depuis ses 14 ans : elle perfectionne son propre style depuis, jonglant entre différents médiums et techniques. Elle peint à partir de photos prises depuis son téléphone, donnant à ses œuvres une atmosphère particulière à mi-chemin entre le réel et l’imaginaire.
Dans ses Œuvres, on peut observer des symboles forts qui apparaissent à plusieurs reprises : une certaine statue semblant proposer une offrande, des objets « recouverts » évoquant l’enfance, les lits, ainsi que certaines références à la sensualité (taureau, symbole de masculinité, etc.)
Elle peint beaucoup de paysages, certains familiers, d’autres moins (Normandie, côtes grecques, Méditerranée…) ainsi que des intérieurs, son studio, des jardins…
Elle raconte une histoire à travers ses œuvres, et bien qu’elles ne contiennent pas ou peu de revendications (politiques ou autre) elle réussit parfaitement à retranscrire et communiquer des émotions fortes et complexes.
Camille Coquelle (TG3) et Anouk Servera (TG4)