Ramasser les mégots jetés sur la voie publique pour les recycler. Tel était l’objectif de de la collecte qui a eu lieu vendredi 6 janvier devant le lycée Jean Dautet.
Les participants, majoritairement des étudiants et lycéens ont ramassé puis confié ces mégots à l’association GreenMinded . Merci !
Une fois recyclés, ces mégots peuvent servir à la construction de panneaux, de mobilier urbain et même fournir de l’énergie.
Cinquante milliards de cigarettes sont fumées chaque année en France et au moins un tiers d’entre elles sont jetées au sol.
Constitué d’acétate de cellulose, un dérivé du plastique, un mégot comporte plus de 4 000 substances chimiques.
Ces dernières se diffusent très rapidement lorsque le déchet se retrouve dans l’eau. Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau.
La ville de La Rochelle étant située au bord de la mer, il est vital de rappeler qu’il est très important de ne pas jeter sa cigarette sur les chaussées et trottoirs pour préserver les écosystèmes marins.
L’équipe de direction du lycée Jean Dautet ainsi que les psychologues de l’éducation nationale, en charge de l’orientation, vous invitent à une réunion d’information et d’échanges le JEUDI 5 JANVIER 2023 à 18h
Vous pouvez nous rejoindre au lycée, salle Charline Picon, en présentiel, soit à distance en vous
connectant grâce au QR code ci-dessous ou par le lien suivant : RÉUNION CLASSES TERMINALES
Le jeudi 17 novembre, nous avons rencontré Tamara Al Samerraei pour qu’elle nous parle de ses œuvres. Tamara est une artiste originaire du Koweït, pays qu’elle devra quitter par la suite à cause de divers conflits politiques ; elle s’installera alors à Beyrouth (capitale du Liban) où elle obtiendra un diplôme d’art à l’université Américaine Libanaise en 2002.
Elle est en résidence à La Rochelle depuis un mois et demi seulement et retournera à Paris d’ici quelques semaines ; son exposition aura lieu à partir du 2 décembre pendant 15 jours.
Tamara Al Samerraei est passionnée d’art depuis ses 14 ans : elle perfectionne son propre style depuis, jonglant entre différents médiums et techniques. Elle peint à partir de photos prises depuis son téléphone, donnant à ses œuvres une atmosphère particulière à mi-chemin entre le réel et l’imaginaire.
Dans ses Œuvres, on peut observer des symboles forts qui apparaissent à plusieurs reprises : une certaine statue semblant proposer une offrande, des objets « recouverts » évoquant l’enfance, les lits, ainsi que certaines références à la sensualité (taureau, symbole de masculinité, etc.)
Elle peint beaucoup de paysages, certains familiers, d’autres moins (Normandie, côtes grecques, Méditerranée…) ainsi que des intérieurs, son studio, des jardins…
Elle raconte une histoire à travers ses œuvres, et bien qu’elles ne contiennent pas ou peu de revendications (politiques ou autre) elle réussit parfaitement à retranscrire et communiquer des émotions fortes et complexes.
Merci de venir encourager, les élèves d’option Musique (2nde optionnelle, 1ère et terminale spécialité) et de partager le plaisir de leurs pratiques musicales collectives et d’atelier de percussions corporelles.
Les inscriptions en ligne sont ouvertes jusqu’au Mardi 13 Décembre à 20h. Nous vous proposons une représentation supplémentaire, le vendredi 16 Décembre, 16-17h, sous réserve d’inscriptions suffisantes.
Il sera possible de venir, sans réservation, dans la limite des places disponibles, une fois que toutes les personnes ayant réservé, seront assises dans la salle, dont la jauge est limitée à 140 personnes.
Nous vous remercions, d’avance, d’arriver 10 minutes avant chaque représentation. Nous débuterons à l’heure indiquée.
A très bientôt !
Dominique Borne, responsable de l’Option Musique à Dautet.
Au lycée Dautet de La Rochelle, qui, depuis longtemps, fait participer les élèves au CNRD, les professeurs de trois disciplines (Histoire-Géographie, Lettres, Philosophie) ont conçu un programme pédagogique ayant pour objectif de faire comprendre aux élèves de Première et Terminale les grandes étapes du processus génocidaire, depuis les premières mesures de recensement des Juifs à la mise à mort et à la destruction méthodique de toute trace de l’existence d’un être humain (maisons, stèles funéraires, nom de famille, photographies, ossements ou cendres). Les professeurs, formés par le Mémorial de la Shoah, avaient clairement l’ambition d’améliorer les connaissances de leurs élèves, dans un contexte de recrudescence, notamment sur internet, de propos antisémites et négationnistes.
Ce projet ambitieux a été composé d’une phase de préparation, d’un voyage d’une semaine sur les lieux de mémoire de la Shoah et de la vie juive en Pologne en avril dernier, ainsi qu’une phase de restitution, comportant des productions variées de la part des élèves (livret, exposition photos, film…).
Les élèves ont commencé ce projet au long cours par l’étude de témoignages. Grâce à la participation du lycée au CNRD, le CDI et le laboratoire d’histoire-géographie ont mis à leur disposition une bibliothèque très fournie sur les thèmes de l’univers concentrationnaire et du génocide : Primo Levi, Ida Grinspan, Robert Antelme, Elie Wiesel, Serge Klarsfeld, Vladek Spiegelman… mais aussi sur les parcours des Juifs déportés de Charente-Maritime, sur lesquels les élèves ont pu mener des recherches afin de réaliser un livret retraçant le parcours des déportés juifs de l’agglomération de La Rochelle (pdf).
Afin de préparer le voyage du mois d’avril sur différents lieux de l’extermination (Drancy, Auschwitz, Dachau), mais aussi de la vie juive avant la Shoah (Cracovie) et de la mémoire du génocide (Nuremberg), les professeurs ont élaboré un solide livret pédagogique pour aider les élèves à répondre à certaines questions : comment et avec quels moyens ce génocide a-t-il été mis en œuvre ? En quoi les lieux de l’ancien ghetto juif de Cracovie témoignent d’une volonté d’anéantissement entre 1939 et 1945 ? Quel regard est posé sur l’être humain et l’humanité pendant un génocide ? Comment juger des actes aussi marquants que le génocide, la torture, la volonté de faire disparaître des êtres humains ? Comment ces lieux sont devenus des lieux de mémoire internationaux ?
Les élèves ont ainsi travaillé à partir de plusieurs supports afin de confronter et d’enrichir leurs connaissances : témoignages écrits, bandes dessinées, dépositions de procès, photographies des camps, croquis, mais aussi films de fiction ou documentaires…
L’exposition de photographies réalisée à l’issue de ce processus, en particulier le commentaire personnel que chaque élève fait du cliché retenu, témoigne de leur implication forte ainsi que de la maîtrise de notions et de connaissances liées à ces sujets. Cela atteste, si besoin en était, de l’utilité de cette approche pluridisciplinaire mise en place par des professeurs dont l’engagement est à saluer.